Voyage à la carte
Type de voyage
13 jours
Durée totale
11 nuits
Durée sur place
à partir de 2
Nombre de voyageurs
De la Perse d’hier à l’Iran d’aujourd’hui, la distance n’est pas si grande … Tant de symboles et de traditions restent vivaces, malgré les années difficiles et l’ouverture que la toile a dispensé sans retour en arrière possible.
Vous découvrirez non seulement des sites admirables, la grandeur de cette histoire mais aussi une ferveur envers les grands héros dont les poètes ne sont pas les moindres, ainsi qu’une gentillesse innée et une grande demande de contacts avec nous, les occidentaux, dont ils ont pu vérifier que nous n’étions pas les diables annoncés …
Et puis, la merveilleuse histoire des roses dont nous apprécions tant le parfum et les propriétés…
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Jour 1 : PARIS TEHERAN
Vol de nuit France/ Téhéran avec stop. Arrivée dans la nuit. Après les formalités de visas et de police, accueil par votre guide accompagné de votre chauffeur à l’aéroport de Téhéran et transfert vers votre hôtel. Fin de nuit à l’hôtel.
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Jour 2 : TEHERAN
Petit-déjeuner puis découverte de la capitale de l’Iran, Téhéran. Visite du Palais de Golestan, chef d’œuvre de l’ère kadjare qui illustre l’introduction d’artisanats persans traditionnels et de formes architecturales de périodes antérieures avec des influences occidentales. Il fut choisi comme siège du gouvernement par la famille dirigeante kadjare, arrivée au pouvoir en 1779, qui fit de Téhéran la capitale du pays. Le bazar et la Mosquée de l’Imam, construits il y 700 ans, situés au cœur de Téhéran, sont considérés comme le principal centre commercial de l’Iran. Le marché traditionnel est surtout vu comme un musée montrant l’histoire de la capitale. On y trouve des mosquées, des voûtes et de nombreux petits croisements entourés de boutiques dont les murs sont couverts de mosaïques colorées ou d’argile. C’est une ville dans la ville, avec ses mosquées et les résidences des dirigeants Zanzdiyeh et Qadjar. Le musée archéologique IRAN BASTAN est situé dans un bâtiment d’inspiration sassanide construit entre 1932 et 1937 sur les plans du Français André Godard. Il abrite une très importante collection couvrant l’histoire pré-islamique jusqu’à la dynastie sassanide. Ces trésors, mis au jour notamment à Suse et à Persépolis, datent pour certains des Ve et IVe millénaires avant J.-C. Textes explicatifs en anglais.La collection compte de splendides vases néolithiques retrouvés à Tépé Sialk, datant du Ve au Ier millénaire av. J.-C., ainsi que des aiguières et autres vaisseaux en provenance de Turang Tépé, de Marlik et de la ziggourat de Choqa Zanbil, à Suse. Belle collection consacrée aux célèbres bronzes animaliers du Loristan. À l’effondrement de la civilisation protoélamite vers 2 700 ans av. J.-C., les nomades du Loristan, situé au nord de la Susiane, se firent en effet métallurgistes pour la Mésopotamie. En provenance de Persépolis : des bas-reliefs achéménides de Darius Ier, une fresque de briques vernissées provenant de l’Apadana, une inscription trilingue de Darius Ier gravée dans la pierre, un chapiteau colossal en forme de taureau ailé à tête d’homme, une petite tête achéménide en lapis-lazuli et tant d’autres merveilles. Datant du début de notre ère : un bas-relief d’Artaban V, un roi parthe du début du IIIe siècle, une statue en bronze (dynastie parthe) et des mosaïques sassanides découvertes à Bishapour. Le musée des Joyaux de la couronne comprend des bijoux et joyaux uniques au monde qui ont été réunis au cours de l’histoire et font désormais partie de l’héritage national iranien. Chaque pièce est un chef-d’œuvre qui témoigne d’une époque particulière de l’histoire de la Perse ainsi que du goût et de la finesse de l’artisanat iranien. La création de la collection que l’on peut admirer dans le Musée des Joyaux actuel remonte à l’époque safavide, c’est-à-dire au début du XVIe siècle. Ce musée est ouvert du samedi au mardi de 14h à 16h. Le musée de la Céramique ou âbguineh , « verre » en persan, situé en plein cœur de Téhéran, est consacré aux objets en céramique et en verre. Les collections du musée nous transportent aux époques lointaines et nous aident à imaginer la vie quotidienne des gens qui vivaient en Iran dans le passé, depuis le Ve millénaire av. J.-C. jusqu’au début du XXe siècle. La visite du musée permet de suivre l’évolution des techniques de la fabrication et de la décoration des objets en verre et en céramique. Nuit à l’hôtel Mashad ou Marlik.
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Jour 3 : TEHERAN KASHAN, CAPITALE MONDIALE DE LA ROSE
Départ de Téhéran en passant par Kashan. Kashan est une ville située dans une oasis. Elle a été célèbre pendant des siècles pour la qualité de ses faïences, ses tapies et ses soieries. À quelques kilomètres de Kashan, se trouve l’un des jardins les plus célèbres d’Iran, le jardin de Fine. Cette ville abrite de magnifiques demeures traditionnelles, de beaux jardins et de splendides monuments islamiques. Le bazar couvert offre une atmosphère extraordinaire. Mais Kashan est surtout célèbre pour une spécialité iranienne qui fait saliver les géants mondiaux de la cosmétique. C’est dans la région de Kashan, à mi-chemin entre Téhéran et Ispahan que se déroule chaque année le Festival des Roses. De début mai à mi-juin, lorsque le parfum des récoltes embaume les villages alentours, près de 80 000 visiteurs se pressent pour assister à la cueillette et à la production de la célèbre eau de rose « golâb ». La cueillette des roses ou « goltchini » se déroule dans les villages historiques de Qamsar, Niâsar et Barzak à proximité de Kashan. Les nouvelles roses y sont cueillies à la main chaque matin avant les fortes chaleurs et acheminées vers les ateliers de distillation. La plupart des ateliers de la ville autorisent les visiteurs à assister à la fabrication de l’eau de rose selon les procédés traditionnels. Les pétales fraîchement cueillis sont immergés d’eau et versés dans des cuves de cuivre chauffées à température constante durant plusieurs heures. L’eau de rose ainsi évaporée est recueillie et mise en bouteille, ou réinjectée pour une seconde distillation destinée à produire une huile essentielle pure. La culture des rosiers dans cette région aride aux portes de l’immense désert de sel du Dasht-e Kavir est un cadeau de la nature, et plus particulièrement de la chaîne de montagnes de Karkas qui longe le désert et offre des vallées humides et tempérées favorables aux cultures. Le Festival des Roses de Kashan dure une vingtaine de jours, au cours desquels les villages de la région et le caravansérail historique de Gabrabad à Qamsar offrent de multiples spectacles de danses régionales, démonstrations de lutte iranienne et concerts de musique traditionnelle. Nuit à l’hôtel.
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Jour 4 : KASHAN ABYANAEH
Cérémonie de l’obtention de l’eau de rose qui se pratique de très bon matin dans les jardins de rose à Kashan. Puis visites : le Jardin Historique Fin, doté de bassins et de vergers offre une version persane du paradis. Apprécié pour ses sources naturelles, il abrite les vestiges d’un palais du shah, d’autres monuments séfévides et des bâtiments Qadjars. La maison des Tabatabayee à la superbe architecture, la mieux conservée et la plus impressionnante de Kashan, fut construite en 1880. Il a fallu 10 ans au célèbre architecte de l’époque Qajar, Oustad Ali Maryam pour bâtir ce chef d’oeuvre. D’une surface totale de 4730 m2, elle comporte 40 pièces, et plus de 200 portes, pour pouvoir circuler en toute liberté. Ce palais était la résidence d’un très respectable marchand de tapis « Seyed Jafar Tabatabaei ». Le design, l’attention toute particulière portée aux détails des motifs muraux, des sculptures, les magnifiques miroirs et les couleurs des vitraux, sans oublier les superbes bassins dans un jardin paradisiaque, démontrent le raffinement de la tradition architecturale de l’Iran. La Mosquée Agha Bozorg et son école coranique figurent parmi les plus beaux monuments islamiques de la ville. Deux minarets carrées ornés de mosaïques de faïence et de motifs géométrique entourent le dôme, austère et imposant. Les extraits du Coran et les carreaux de faïence se détachent nettement sur la couleur sable de briques du bâtiment. La splendide porte en bois de l’entrée comporterait autant de clous qu’il existe de versets dans la Coran. Route vers Abyaneh. Ce village marqué par l’histoire depuis 1500 ans est incontournable. Il renferme des constructions de l’époque Sassanide à nos jours. Le temple du feu de «Herpak» est l’un des plus anciens sites du village. C’est l’héritage Zoroastrien des premiers habitants d’Abyaneh qui résistèrent à la conversion à l’Islam à travers les âges. Les ruines d’un fort de l’ère Sassanide dominent le village qui abrite une mosquée du Calife Seldjoukides du 11ème siècle avec son unique Mihrab en marbre mais également plusieurs châteaux forts et Imamzadehs (le lieu saint de descendants d’Imams chi’ites). Abyaneh est accroché au versant des montagnes de Karkas. Il est considéré comme l’un des plus anciens villages d‘Iran et est caractéristique par sa culture ancienne et son architecture propre. Dans ce village, les maisons aux murs rougeâtres sont en parfaite harmonie avec le climat et l’environnement montagneux. Certains toits de maisons servent de cours à celles situées au-dessus. Abyaneh est considéré comme l’un des berceaux de l’Iran et de la diffusion de la culture persane au-delà des frontières. Les habitants portent encore les vêtements traditionnels car ils veulent conserver leurs traditions. Nuit à l’hôtel Abyaneh ou Viona.
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Jour 5 : ABYANEH NAIN ISPAHAN
Promenade dans le village et découverte de la mosquée du vendredi et du temple du feu. Continuation sur Isfahan. Un voyage en Iran ne serait pas un véritable voyage sans une halte à Ispahan, cette ville abritant plus de 2500 ans de civilisation. Cette ville escarpée se situe au sud-ouest du centre du pays, à 1530 m d’altitude. Elle compte plus de 130 palais, mosquées, bains… Malgré l’essor de l’architecture moderne, l’Ispahan seldjoukide (XIe-XIIe siècles.) et safavide (XV-XVIIIe siècles) ont conservé les aspects principaux de leurs physionomies originelles, comme l’atteste la présence des bazars, des ponts et des monuments dont le Tchehel sotoun (pavillon aux Quarante-colonnes), la madrasa de la Mère du Shâh, le hammâm de Ali Gholi âghâ, le pavillon de Alighâpou et beaucoup d’autres. Situé au sud-ouest d’une vaste oasis où l’on cultive blé, orge, tabac, melon, coton, vignes, et où l’on s’est spécialisé dans l’élevage du mouton, Ispahan est un véritable centre industriel (raffinerie, textile, construction mécanique, etc.). Cité caravanière sur la route de la Soie, la ville a gardé ses traditions commerçantes et industrielles tout en développant ses centres administratifs, universitaires et touristiques. Ce n’est nullement un hasard si on l’a surnommée la « Moitié du Monde » (nesf-e jahân, qui rime avec « Ispahan » ou « Esfahân », en persan). Elle fut peuplée dès l’époque achéménide (-550 à -331). La plaine d’Ispahan était utilisée comme lieu de rassemblement des armées sassanides. La ville, siège de l’archevêché nestorien (IIIe-VIIe) était composée de deux agglomérations (Djey, la Cité Ronde construite au Ve siècle, et Yahoudiyeh, la ville juive, plus ancienne) qui devinrent une après la conquête arabe (v. 640). Gouvernée par les Bouyides à partir de 935, devenue centre de commerce et de culture, Ispahan devint naturellement la capitale de l’Empire seldjoukide dès 1051 et connut alors sa première période de splendeur architecturale. Malheureusement, elle fut ruinée durant la période mongole (XIIe), incendiée par Tamerlan en 1386. Mais il n’a pas toujours été question d’attaques et de destructions. En 1589, le roi Abbâs Ier le Grand choisit Ispahan comme capitale. Grâce à lui, la ville conçut un vaste plan d’urbanisme, à l’origine de son surnom de « Moitié du Monde ». Les successeurs de ce roi pacifiste contribuèrent encore à l’embellissement de la ville. Plus tard, et bien avant l’époque contemporaine, Ispahan subit d’autres agressions. Ainsi mise à sac par les Afghâns ghalzai (1722), négligée sous les Zends (1750-1794) et les Qâdjârs (1794-1925), elle connut un certain déclin. Cependant, dès 1930, un vaste plan de restauration d’Ispahan débuta avec la coopération d’archéologues et d’architectes français et italiens. Ispahan est le berceau d’un artisanat typiquement iranien, de l’art de la bijouterie jusqu’à celui du tissage de tapis. La ville est également célèbre pour son art du ciselage du cuivre et de l’argent, pratiqué dans des bazars spécialisés. À Ispahan, un grand nombre de lettrés, d’artistes et de marchands, tous hommes de culture, ont vécu. À titre d’exemple, il faut mentionner Aghâ Seyyed Ahmad Hâtef Esfahâni, grand spécialiste de sonnets et de ballades qui s’inspira des grands noms de la poésie tels que Saadi et Hâfez. La Place Naqsh-e Jahan, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, a été implantée par le roi Safavide Shah Abbas au 17ème siècle lorsque Ispahan était la capitale de la Perse sous la dynastie Safavides. Cette place historique est la deuxième plus grande place carrée au monde après celle de Tiananmen Mao Tsé-toung à Pékin en Chine. Des deux côtés, elle est bordée par une série de deux étages d’arcades cintrées. Chaque coin de cet endroit historique a quelque chose à offrir. La mosquée Sheikh Lutfallah, le palais Ali Qapu, le portail de Qeysarieh sont considérés comme des parties importantes de l’héritage de la dynastie Safavides. La couleur des monuments qui entourent la place change tout au long de la journée au fur et à mesure que la lumière du soleil baisse. La gloire de ces sites historiques peut vraiment être appréciée, au crépuscule lorsque les reflets d’or du soleil dispensent un festival de couleurs. Le soir, les jets d’eau des fontaines sont arrêtés et cet endroit devient un lieu de pique-nique pour les familles voisines. Les habitants d’Ispahan sont très amicaux, soyez prêt, vous pourriez fort bien être invités à prendre le thé ou un encas. Située sur la place de l’Imam, la réputée mosquée du Shah (qui est devenue la mosquée de l’Imam), somptueuse, est le reflet de l’époque des Safavides. Le portail de la mosquée est un pishtak, un grand arc de maçonnerie en saillie par rapport à la façade où il se trouve. Il se compose de deux minarets et est surmonté d’une grande coupole. L’occasion de s’émerveiller devant ses couleurs incroyables de bleu roi, bleu ciel, turquoise, doré. La mosquée du Cheikh Lotfallah est un édifice religieux remarquable érigé sous le règne des Safavides à Ispahan au début du XVIIeme siècle. Son chantier dura plus de seize à vingt ans environ selon les sources bien que deux dates sont inscrites dans le décor : 1616 sur le dôme et 1618 dans le mihrab ; on estime qu’il est complètement fini en 1619. Son principal architecte est Mohammad Riza ibn Hussain et le calligraphe Ali Riza-i Abbassi. À l’origine, cette mosquée était uniquement destinée au souverain Shah Abbas , le plus remarquable de la lignée des Safavides et à ses femmes. Le souk d’Ispahan.. Grouillant d’activité, on y croise des étals de produits orientaux de toutes sortes. Suspendus aux arcades, kilims et autres tapis persans côtoient châles colorés. Sur d’autres stands : fruits délicieux, pistaches du Rafsandjan, figues et abricots séchés, mais aussi du safran par millier. Un endroit unique pour ramener un petit bout d’Ispahan chez soi. Dîner et nuit à l’hôtel Zohre / Azadi ou similaire.
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Jour 6 : ISPAHAN
Le matin, continuation des visites : le Palais Ali Qapou. « Ali Qâpu » signifie » porte magnifique », car ce palais original devait au départ servir de porte menant aux palais royaux. Le grand monarque recevait en ces lieux les nobles et les ambassadeurs étrangers. C’est également ici que Shâh Abbâs Premier a célébré, pour la première fois, la fête du Nouvel An, Norouz. La décoration intérieure est si somptueuse qu’elle semble impossible à décrire en quelques mots. Une fois entré, on se perd dans une collection d’œuvres d’art décoratives. Cette grande et massive structure rectangulaire est riche en fresques murales faites par Reza Abassi, peintre de cour de Shâh Abbâs Premier, et ses élèves. Presque toutes les portes et fenêtres, très ornementées, ont été pillées lors des périodes de crise. Mais heureusement, l’unique fenêtre du troisième étage a héroïquement résisté aux ravages du temps. En montant au premier étage de ce monument majestueux, on se retrouve dans le vestibule du palais. Puis, un petit escalier en colimaçon nous conduit au deuxième étage, surnommé « Charbatkhâneh ». Tout en montant, les tuiles multicolores de l’escalier, aux dominantes couleurs bleues, incarnant le ciel et la mosquée, et jaunes, souvenir de l’immensité désertique de l’Iran, se reflètent dans les yeux. Au troisième étage, on se retrouve sur une large terrasse de 18 colonnes en bois, offrant une perspective magnifique de la place et de la ville. Et soudain, tout semble briller, des milliers de petits miroirs incrustés dans les colonnes, murs et plafonds font rebondir la lumière dorée d’une salle à l’autre du palais. Les motifs extravagants des fresques sortent alors de l’ombre : paysages naturels, femmes dévoilées, animaux fantastiques et fleurs. Et on voit le grand monarque qui, entouré de princes, de grands et de domestiques, observe, du balcon immense de son palais, les tournois de polo organisés sur la place royale. Si on continue la promenade on verra, au quatrième étage, le harem du roi et au cinquième, la chambre où le monarque faisait la sieste. Enfin, au sixième étage, on découvrira le superbe salon de musique : son plafond s’agrémente de moulures en plâtre, en formes de vases, qui provoquent une impression saisissante, tout en améliorant l’acoustique de la pièce. La Cathédrale de Vank, plus connue sous le nom de Cathédrale Saint-Sauveur est l’un des endroits à visiter pour mieux découvrir Ispahan. Située dans la petite rue Kelisâ, dans le quartier arménien, elle fait partie des églises les plus célèbres d’Iran. On ne se lasse pas d’admirer ses voûtes grandioses, ses fresques colorées, ses icônes sublimes et ses lumières dorées. En soirée, flânerie sur les fameux pont Sio Se Pol et le pont aux 33 arches. Une nouvelle occasion de rencontrer les iraniens dans l’une des nombreuses maisons de thé qui s’abritent sous les arcades des ponts. Nuit à l’hôtel.
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Jour 7 : ISPAHAN NAIN FARHAZAD
Nous partons vers le centre de l’Iran en direction du désert de Dasht e-Kavir pour rejoindre l’oasis de Naïn. En cours de route, visite d’un beau caravansérail Abasside qui date de l’époque Safavide (XVIIème siècle). Naïn, située au carrefour des routes de Yazd et d’Ispahan, est une petite ville qui était autrefois réputée pour ses tapis. Vous visiterez la mosquée du vendredi qui date du Xème siècle. Dépourvue d’eivân, cette mosquée présente un beau mihrab et des décorations en stuc inhabituelles remarquablement bien conservées. Visite d’un atelier de tissage… Continuation vers la petite oasis de Farahzad et ses jardins coincés entre les dunes du Dasht. Nuit en guesthouse très modeste avec toilettes et douches communes.
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Jour 8 : YAZD
Départ vers la citadelle fortifiée de Kharanaq et son majestueux caravansérail. Kharanaq, signifiant « lieu de naissance du soleil », est un village qui brille par la pluralité de ses sites touristiques et la belle vue panoramique qu’il offre. Le hameau construit en brique de terre crue, possède l’un des plus grands ensembles d’habitations en adobe en Iran. Certains bâtiments sont supposés avoir plus de mille ans ! C’est un site occupé depuis plus de 4000 ans. Le minaret de Kharanaq oscillant s’élève sur une hauteur de 15 mètres et se compose de trois étages. Sa partie supérieure affiche une structure en bois. Le caravansérail est un bâtiment qui accueille les marchands et les pèlerins le long des routes et dans les villes à l’époque. C’est aussi un lieu d’échange fréquenté par de nombreux étrangers. Érigé sur ordre de Mohammad Vali Mriza, il porte le nom de Shahzadeh. C’est une magnifique construction. L’édifice a été monté avec des matériaux anciens et des techniques admirables. Balade dans l’oasis et dans les jardins puis continuation vers la cité zoroastrienne. Nuit à l’hôtel Fazeli ou Mehr.
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Jour 9 : YAZD
Visite de Yazd. La ville est une des capitales du zoroastrisme. Au temps de l’Empire sassanide, avant la conquête arabe au VIIe siècle, ce culte révélé par Zarathoustra était la religion officielle des Perses. Sur les 30.000 Iraniens qui pratiquent toujours cette religion monothéiste, 4.000 vivent à Yazd. La ville abrite d’ailleurs leur « temple du Feu », Ateshkadeh, un monument où, derrière une vitre, on peut voir un brasier, qui ne doit jamais s’éteindre, crépiter dans une vasque. La ville est tombée au moment de l’invasion arabe. Elle est formée d’un vieux centre historique aux petites ruelles en labyrinthe avec d’anciennes maisons en terre pourvues des caractéristiques tours du vent. Entourée de hautes montagnes et de déserts, elle borde le sud du Dasht-e Kavir, désert de roches et de sable, à une altitude de 1240 mètres. Placée sur les anciennes routes caravanières qui reliaient les grandes villes de Perse à l’Asie Centrale, à l’Inde et à l’Irak, Yazd devint un carrefour commercial important du commerce de la soie et des tapis. Visite du Musée de l’eau pour connaître l’histoire, les enjeux et les techniques de captation et de conservation de l’eau à Yazd. Les belles maisons traditionnelles, sont signalées par les hautes tourelles d’aération à claire-voie qui les surmontent. Ces bâdguir, dont le nom signifie littéralement attrape-vent, ont pour rôle de capter les courants d’air redirigés, par un astucieux système de conduits d’aération, vers un bassin d’eau situé en-dessous à l’intérieur des bâtiments. L’eau rafraîchit l’air qui est distribué par des conduits vers les différentes pièces de la maison, avant d’être rejeté à l’extérieur. Des toitures en forme de dôme permettent également d’abaisser la température de l’eau jusqu’à 20°C en été. Le complexe d’Amir Tchakhmâgh comprend le spectaculaire fronton du Tekiyeh, datant du XVe siècle, rebâti à l’époque qâdjâre, d’où le public peut voir toute la ville et, perché sur les trois niveaux de tribunes, assister aux processions du deuil de ’Ashourâ. Les tribunes latérales d’origine, qui avaient disparues, ont été reconstruites en 2005, donnant une plus grande cohérence à l’ensemble. La mosquée Amir Tchakhmâgh, d’époque timouride (XIe siècle), a été complétée par de belles ornementations d’émail d’époque qâdjâre au XIXe siècle. La mosquée du Vendredi, construite en 1327 à l’emplacement d’un ancien temple du feu sassanide, sous la dynastie mozaffaride, s’ouvre par un monumental portail d’émail haut de 57 mètres surélevé de deux minarets, qui répond à une coupole d’émail décorée de motifs géométriques. L’ornementation intérieure, très raffinée, reproduit les 99 noms d’Allah. Nuit dans une ancienne maison typique restaurée et transformée en un hébergement que l’on peut qualifier d’hôtel de charme.
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Jour 10 :YAZD ABARKUH
Visite des tours de vent (Zoroastrien), continuation vers Abarkuh. Abarkuh, ville de terre (pisé) et où un cyprès magnifique, vieux de 4.500 ans, fut un probable témoin des premières vagues aryennes, deux millénaires avant Persépolis. Nuit à l’hôtel.
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Jour 11 : ABARKUH PARSAGADES PERSEPOLIS SHIRAZ
Départ pour la visite de Pasargades qui fut la première capitale dynastique de l’Empire achéménide fondée au VIe siècle av. J.-C. par Cyrus II le Grand. Ses palais, jardins, et le mausolée de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide. Le vestige le plus digne d’intérêt sur ce site de 160 ha est le mausolée de Cyrus II. Continuation vers la capitale achéménide, Persépolis, érigée par le roi Darius et détruite par les soldats d’Alexandre le Grand. Persépolis (Takht-e Djamshid), situé à 70 km de Chiraz, est sans doute le plus impressionnant site archéologique de la Perse antique. Il se trouve dans la plaine de Marv Dasht au pied de Kuh-e Rahmat, ou « Montagne de la Miséricorde ». Darius I fit commencer sa construction en 521 avant notre ère pour asseoir son autorité et montrer l’unité et la diversité de son empire. Ce lieu ne fut jamais une capitale administrative mais devait uniquement servir aux fêtes de Noruz qui se déroulent lors de l’équinoxe de printemps et qui marque le 1er jour de la nouvelle année dans le calendrier mazdéen. Les états vassaux de l’empire venaient présenter au suzerain leur tribut. Toutefois la splendeur de Persépolis fut de courte durée ; les palais furent pillés et brûlés par Alexandre le Grand en 331-330 avant notre ère. À 3km de là, à Naqsh-e Rostam se trouvent les beaux tombeaux de Darius II, Darius I, Xerxès I et Artaxerxés I creusés dans la paroi de la falaise. Puis en baissant les yeux vous verrez les impressionnants bas-reliefs de l’époque sassanide. Continuation vers Shiraz. Arrivée, installation à l’hôtel et début de la découverte de la cité de la route de la soie. Chiraz est située à une altitude de 1486 mètres, au pied des monts Zagros. Elle fut un moment la capitale de la dynastie Zand (1750 – 1794). Le dernier Shah a investi de grosses sommes d’argent pour rendre à Shiraz la grandeur de la Perse Achéménide. De nos jours, la ville n’a plus la faveur du gouvernement révolutionnaire d’autant plus qu’elle revendique la première invention du vin et le cépage syrah serait originaire de cette région. Mais chez les Iraniens, Chiraz évoque un art de vivre incomparable, fruit d’une civilisation millénaire. Chiraz, ville des roses, des rossignols et de l’amour, s’enorgueillit d’être la patrie des poètes puisqu’elle est la ville natale d’Hafez et de Saadi. Nuit à l’hôtel Arg ou Eram.
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Jour 12 : SHIRAZ
Visite de la ville : le mausolée de Shâh Cheragh est reconnaissable à son dôme en forme de bulbe étroit. À l’intérieur se trouve le cénotaphe de Ahmed ibn Musâ, frère de l’imam Rezâ mort à Shiraz en 835. Ce site est un lieu de pèlerinage important pour musulmans shi’ites et la visite est en principe interdite aux non-musulmans. La salle est entièrement couverte de miroirs biseautés qui laissent l’heureux visiteur stupéfait.
Bâgh-e Eram : ls les célèbres jardins n’existent plus beaucoup, Shiraz compte toutefois plusieurs jardins publics appréciés par les citadins. Le plus célèbre est sans doute le Bâgh-e Erâm, rien moins que les jardins du paradis, avec son pavillon qâdjâr du XIXe siècle dont la façade ornée de mosaïques se reflète dans les eaux vertes du bassin. Visite du mausolée du poète Hafez, pèlerinage des amoureux. Né à Shiraz au début du XIVème siècle, Hafez a écrit des poèmes consacrés aux plaisirs de la nature, au vin et à l’amour. L’assemblage de ces poèmes forme un recueil, le Divân. Il s’agit du livre le plus lu par les Iraniens, après le Coran. On raconte que pour chaque question que l’on se pose, il suffit d’ouvrir Le Divân au hasard et le poème apportera la réponse. À l’écart des rues bruyantes de Shiraz, au nord de la rivière Khoshk, le jardin Musalla abrite le tombeau de Hafez. Le mausolée en soit n’a rien d’extraordinaire. Mais l’intérêt du site réside en son atmosphère intimiste. De jeunes Iraniens viennent seuls ou en couple pour honorer la mémoire du poète qui a tant écrit sur l’amour. La mosquée Nasr-ul Mulk : chaque matin, le soleil s’insinue par ses vitraux, offrant aux visiteurs un spectacle fabuleux. La mosquée Nasir-ol-Molk, c’est une des merveilles de Chiraz la belle, la ville des poètes, de la culture et de l’art en Iran. Mosquée chiite construite sur l’ordre de Mirza Hasan Ali Nasir al Molk, sous la dynastie kadjar – fin du 19e siècle – elle est célèbre pour le sublime jeu de couleurs qui l’illumine à chaque lever du jour. Un incroyable kaléidoscope qui révèle toute la beauté d’un édifice lui-même remarquable en dehors de ce spectacle éblouissant. Son carrelage l’a fait connaître sous le nom de ‘mosquée rose’. Le bazar Vakil : situé au cœur de la ville de Chiraz, c’est un ancien complexe commercial construit au 18ème siècle sous l’impulsion de Karim Khan Zand, fondateur de la dynastie « Zan ». Ce marché historique a résisté aux agressions du temps et est resté en très bon état après plusieurs siècles d’existence. Ce qui rend le bazar « Vakil » si intéressant, c’est son ancienne architecture. Cette construction en voûte est faite de briques assemblées de telle façon que l’intérieur reste frais l’été et chaud l’hiver. C’est un endroit idéal pour faire des achats parmi les deux cents boutiques qui vous proposent de l’artisanat, des tapis persans tissés à la main et autres antiquités. Promenez-vous, profitez de cet environnement riche en couleurs et en senteurs. De magnifiques endroits sont à découvrir, de pittoresques arrière-cours, des caravansérails ou d’anciens hammams.
Bâgh-e Eram : ls les célèbres jardins n’existent plus beaucoup, Shiraz compte toutefois plusieurs jardins publics appréciés par les citadins. Le plus célèbre est sans doute le Bâgh-e Erâm, rien moins que les jardins du paradis, avec son pavillon qâdjâr du XIXe siècle dont la façade ornée de mosaïques se reflète dans les eaux vertes du bassin. Visite du mausolée du poète Hafez, pèlerinage des amoureux. Né à Shiraz au début du XIVème siècle, Hafez a écrit des poèmes consacrés aux plaisirs de la nature, au vin et à l’amour. L’assemblage de ces poèmes forme un recueil, le Divân. Il s’agit du livre le plus lu par les Iraniens, après le Coran. On raconte que pour chaque question que l’on se pose, il suffit d’ouvrir Le Divân au hasard et le poème apportera la réponse. À l’écart des rues bruyantes de Shiraz, au nord de la rivière Khoshk, le jardin Musalla abrite le tombeau de Hafez. Le mausolée en soit n’a rien d’extraordinaire. Mais l’intérêt du site réside en son atmosphère intimiste. De jeunes Iraniens viennent seuls ou en couple pour honorer la mémoire du poète qui a tant écrit sur l’amour. La mosquée Nasr-ul Mulk : chaque matin, le soleil s’insinue par ses vitraux, offrant aux visiteurs un spectacle fabuleux. La mosquée Nasir-ol-Molk, c’est une des merveilles de Chiraz la belle, la ville des poètes, de la culture et de l’art en Iran. Mosquée chiite construite sur l’ordre de Mirza Hasan Ali Nasir al Molk, sous la dynastie kadjar – fin du 19e siècle – elle est célèbre pour le sublime jeu de couleurs qui l’illumine à chaque lever du jour. Un incroyable kaléidoscope qui révèle toute la beauté d’un édifice lui-même remarquable en dehors de ce spectacle éblouissant. Son carrelage l’a fait connaître sous le nom de ‘mosquée rose’. Le bazar Vakil : situé au cœur de la ville de Chiraz, c’est un ancien complexe commercial construit au 18ème siècle sous l’impulsion de Karim Khan Zand, fondateur de la dynastie « Zan ». Ce marché historique a résisté aux agressions du temps et est resté en très bon état après plusieurs siècles d’existence. Ce qui rend le bazar « Vakil » si intéressant, c’est son ancienne architecture. Cette construction en voûte est faite de briques assemblées de telle façon que l’intérieur reste frais l’été et chaud l’hiver. C’est un endroit idéal pour faire des achats parmi les deux cents boutiques qui vous proposent de l’artisanat, des tapis persans tissés à la main et autres antiquités. Promenez-vous, profitez de cet environnement riche en couleurs et en senteurs. De magnifiques endroits sont à découvrir, de pittoresques arrière-cours, des caravansérails ou d’anciens hammams.
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